Une pelleteuse dans la prairie … Le chantier de la mare commence !
Prévue, au départ, au milieu du vallon, la pelleteuse a creusé à la recherche d’argile … 2,5 m plus bas … pas d’argile ! Heureusement, après quelques sondages, nous en avons trouvé plus haut, toujours dans le vallon.
Cette mare, d’une profondeur de 2 mètres et d’une surface de 230 m² est réalisée au milieu du vallon humide pour développer la biodiversité. Elle récupérera les eaux de ruissellement de la parcelle et du fossé le long de la route.
Une fois faite, nous planterons des mûriers, des saules, des roseaux, des massettes … sur les pourtours pour ombrager la mare, mais également des plantes couvrantes comme des lentilles d’eau, des châtaignes d’eau … pour réduire l’évaporation.
Mais, au fait … Pourquoi une mare ?
Parce que c’est beau ….
Mais aussi parce que ces mares sont des milieux extrêmement riches qui permettent :
– de réduire les phénomènes d’inondation,
– de limiter l’érosion des sols,
– de permettre la rétention et l’épuration des eaux de ruissellement,
– d’être une réserve d’eau pour la faune sauvage (chevreuil, sanglier, lapin, écureuil …),
– d’amplifier le réseau de mares existantes et ainsi de développer la continuité biologique (corridor écologique),
– d’accroitre la biodiversité par le refuge, le développement et la reproduction de nombreuses espèces aussi bien pour la flore que pour la faune,
– de sensibiliser le public à l’environnement et à la biodiversité et de proposer un milieu écologique spécifique supplémentaire.