Après avoir installé un système pour être 100% autonome en électricité, nous venons de dire adieu à notre cuve à fuel!
Pour un système de chauffage au bois buche: chaudière, ballon d’eau chaude sanitaire et ballon tampon. Ce dernier est un élément très important pour une efficacité énergétique, en effet, il permet de conserver les calories produites par la chaudière à bois quand elle fonctionne, pour être utilisées ultérieurement. C’est ainsi qu’une charge par jour voir tous les deux jours est suffisante pour chauffer toute la maison et l’eau chaude sanitaire.
Il ne reste plus que notre cuisinière à gaz à remplacer par une cuisinière à bois pour être 100% énergie renouvelable.
Mathieu, notre voisin maraicher, nous a proposé de préparer le sol pour un carré de pommes de terres… Banco, on tente!
Nous avons essayé d’appliquer ce que nous avons compris des formations de maraîchage sur petites surfaces et de maraichage sur sol vivant (plus couramment connu sous le nom de MSV). Nous avons décidé de faire des jardins de 12 planches permanentes de 15 mètres. Pour l’instant, nous n’avons utilisé que 5 planches avec 2 lignes de pommes de terre par planche.
Mathieu nous a préparé le sol pour un jardin
Guillaume a piqueté les 10 lignes
Avec l’aide de Kaouru, Maleny, Mayui, Yaxlam, Soley et Ida, nous avons planté et paillé un sac de 25 kg de la variété Cheyenne, soit 380 pommes de terre.
Mayui, Soley, Maleny, Ida, Yaxlam, Kaouru et Guillaume
Puis nous avons laissé pousser… Malgré la tempête de grêle de juin (des balles de ping-pong qui ont tout décimé sur leur passage), nos pommes de terre ont grandit.
Pied de pomme de terre décapité par la tempête de grêle, qui reprend une quinzaine de jours après
En octobre, nous avons ramassé 220 kg de pomme de terre avec Lene, Nele et Emil. Nous les avons stockées dans des caisses, dans le noir. Nos conditions de stockage ne sont pas encore optimum… prochain projet: « Comment stocker nos pommes de terre, dans le noir à 10°C ».
Tout de suite après avoir ramassé nos pommes de terres, nous avons semé du lupin en tant qu’engrais vert. Nous pourrons également l’utiliser comme plante fourragère pour nos moutons.
Wikipedia : « Un engrais vert est une culture en couverture du sol en agriculture de conservation destinée, soit à être enfouie à l’état vert sur place par un labour , soit laissée sur place comme paillis protecteur de la culture suivante, pour améliorer la structure du sol et sa fertilité’. Les plantes utilisées en engrais vert continuent d’améliorer le sol au moment de la pousse des cultures principales en améliorant la perméabilité et limitant l’érosion hydrique, en réduisant la multiplication des adventices et les besoins en intrants chimiques, ainsi qu’en fixant l’azote et en apportant du carbone.«
C’est un rendez-vous tous les deux ans, et c’est avec beaucoup de plaisir que nous nous sommes retrouvés à nouveau ensemble pour passer quelques jours de farniente.
Ambiances (merci à Stéphane pour ces superbes photos !)
Un an que nous travaillons sur le projet d’autonomie électrique. Ça y est ! Le système est fonctionnel ! L’objectif a été de rendre le lieu (gite pouvant recevoir 15 personnes) 100% autonome en électricité: produire 100% de l’électricité utilisée.
Estimer les besoins
La première étape a été d’estimer nos besoins en électricité. Pour ce faire, nous avons commencé par diminuer nos besoins par tous les petits gestes simples que tout le monde connait maintenant…
Dimensionner le système pour l’hiver
Puis nous avons dimensionné notre système en tenant compte des difficultés de production de l’électricité en hiver. En effet, en hiver, les journées sont plus courtes: nous avons 6h d’ensoleillement en moins entre le jour le plus long (21 juin) et le jour le plus court (21 décembre). De plus, la luminosité est plus faible et il peut y avoir plusieurs jours d’affilés sans soleil. Il est donc beaucoup plus difficile de produire suffisamment d’électricité pour être autonome en hiver qu’en été.
Nous avons donc dimensionné notre système pour être le plus performant en hiver
Comme le soleil est très bas par rapport à l’horizon l’hiver, pour capter le maximum de lumière, nous avons positionné nos panneaux photovoltaïques à 60° pour être perpendiculaire avec les rayons du soleil. En été, cette inclinaison n’est pas idéale, mais un ensoleillement plus long allié à une luminosité plus importante tous les jours ou presque rend cette installation suffisante en été aussi.
Des batteries pour quoi faire ?
Pour être autonome, des batteries sont nécessaires pour stocker l’énergie utilisée la nuit et les jours peu ensoleillés. Nous avons fait le choix de dimensionner les batteries pour pouvoir avoir suffisamment d’énergie stockée pour 3 jours sans soleil.
Le système installé
20 panneaux photovoltaïques (6 kWc) placés sur des supports à 60° dans la prairie, pas loin de la maison
2 régulateurs MPPT pour optimiser la production électrique des panneaux photovoltaïques
4 batteries (14 kWh) pour stocker l’énergie qui sera utilisée la nuit et les jours non ensoleillés.
Un onduleur permettant de piloter l’ensemble du système: il transforme le courant continu des panneaux photovoltaïques et charge les batteries, il permet de basculer automatiquement d’une source d’énergie à une autre: courant électrique du réseau, panneaux photovoltaïques ou batterie.
Un panneau de contrôle de l’ensemble du système
Nous avons choisi du matériel Victron, la référence dans le monde de l’énergie indépendante. Nous avons suivi les conseils très professionnels de Sines, spécialiste du solaire en site isolé. Enfin, l’installation a été réalisée par une entreprise locale dynamique et compétente: Hot Technique.
Par une belle journée du mois de juin, la compagnie Claque La Baraque est venue faire une représentation de son spectacle Drôle d’amnésie.
Une quarantaine de personnes se sont déplacées pour cet événement. Avant la représentation, une visite du Jardin des ZakYom a été proposée à ceux qui étaient intéressés. Puis, après le spéctacle, nous avons pu profiter d’une très belle soirée d’été pour un repas tous ensemble en mode auberge espagnole.
Corentin, étudiant dans une école de cinéma à Bordeaux, était en juillet avec Astrid, Reggie et Irène au Jardin des ZakYom. La maison du 413, avec son ambiance très particulière… a inspiré un court métrage que Corentin a réalisé. Les premières minutes n’ont pas encore été traduites, elles sont en danois… mais voyez plutôt: